Cependant, par contraste avec les autres personnages féminins dans le reste du décor du Parthénon (Amazones ou déesses), elles apparaissent soumises aux personnages masculins, les magistrats qui encadrent la procession. Il fait le même geste au-dessus de la tête que le cavalier sur la deuxième plaque du côté ouest. Vêtements et cheveux des jeunes femmes font penser qu'elles pourraient être les vierges canéphores (porteuses des paniers rituels). En Allemagne, des peintres comme Karl Friedrich Schinkel avec L'Âge d'or de la Grèce (1825) ou August Wilhelm Julius Ahlborn (qui copia cette œuvre en 1836) utilisèrent la frise. J.-C., entourait la résidence du souverain mycénien local. Dix génisses sont les seuls animaux menés au sacrifice représentés sur la frise sud[70],[48],[65]. Le 31 juillet 1801, deux métopes sud furent retirées, apportées dans la demeure du consul anglais Logotheti puis embarquées au Pirée pour l'Angleterre[142],[143]. L'interprétation la plus courante est alors que ces dix restant sont les héros éponymes utilisés pour nommer les dix nouvelles tribus créées par Clisthène. Temple d'Athéna Nikè. Elles s'approchent d'une femme vêtue d'un chiton, d'un péplos et d'un himation, qui leur fait face, au centre. Le côté ouest fut presque intégralement laissé sur le bâtiment (Lord Elgin ne fit enlever que deux blocs au nord-ouest, se contentant de moulages du reste[38])[144],[145]. La Parthénon servait de poudrière pour les soldats turcs stationnés à Athènes, qui à l'époque faisait partie de l'empire turc ottoman. Ainsi, l'homme avec une tablette à la main du côté sud de la frise ouest serait le dokimasia, l'inspecteur des chevaux s'apprêtant à prendre part à la procession[N 17]. De plus, il n'est vraiment mentionné dans les sources qu'à partir de la fin du Ve siècle av. On l'a nomme généralement " frise du Parthénon " ou " frise des Panathénées ", car elle semble représenter la grande procession qui se déroulait au cours de cette fête qui avait lieu tous les quatre ans à Athènes en l'honneur d' Athéna . Sarcophage « lycien » (vers 400 - 375 av. La représentation de la cavalcade est moins détaillée que de l'autre côté du bâtiment (avec des exceptions : la plaque III et celle des chevaux au galop avec les chars sont de très grande qualité). Anthony Raubitscheck[Article 14] considère que les douze figures masculines appartiennent toutes au même groupe. stèle funéraire de la jeune fille aux colombes, Fondation de l’art chinois Percival David, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Frise_du_Parthénon&oldid=174548921, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les artistes copièrent et utilisèrent plus ou moins directement la frise, ou ses moulages, bien sûr principalement dans leurs œuvres néo-classiques. L'archéologue américaine Joan B. Connelly propose en 1996 une interprétation[Article 9] liée à un autre mythe fondateur. Il y a aussi soixante cavaliers, organisés en dix groupes de six, de façon bien plus évidente que sur la frise nord. Plus au centre se trouvent Athéna et Héphaïstos. Toutes les plaques du côté ouest ont un thème unique : les préparatifs avant le départ[15],[38],[56]. On a tant écrit sur le Parthénon que l’on pourrait croire le sujet épuisé. Pendant le conflit, la frise fut mise à l'abri dans les tunnels du métro de Londres, ce qui s'avéra pertinent puisque la Duveen Gallery fut intégralement détruite par les bombardements. Il semblerait qu'ils sont en fait, comme il est de tradition, en groupe, mais installés en demi-cercle comme sur les gradins d'un amphithéâtre, dominant les deux actions qui se déroulent à leurs pieds[75],[77],[76]. Au début des années 1810, les travaux de l'équipe d'Elgin sur le Parthénon furent dénoncés comme des déprédations[N 32], principalement par le grand poète alors à la mode, Lord Byron[N 33], mais aussi par Edward Daniel Clarke qui publia le récit de voyage le plus populaire de l'époque[N 34], ou par l'archéologue Edward Dodwell[157]. Comme la procession partait du Dipylon (avec deux portes donc), on pouvait l'imaginer avec deux cortèges au départ, se rejoignant ensuite : d'où une frise nord et une frise sud. J.-C., la réponse devait être évidente : les marathonomaques, les Athéniens tombés à Marathon et enterrés sur place, sous un tumulus, où des signes de culte héroïque ont été retrouvés. Cette autocélébration réactionnaire explique l'absence des métèques, des hoplites, des thètes et des esclaves mais aussi l'insistance sur les chevaux, symbole aristocratique[121]. Musée national archéologique d'Athènes. Cependant, il manque les éléments présents sur les autres représentations de sacrifice dans l'art : il n'y a ni autel ni couteau rituel. Amphore panathénaïque, à motif d’apobátês (340 - 339 av. Les autres personnages sont six du côté nord et cinq du côté sud. On trouve, dans les carnets de croquis puis dans les œuvres de nombreux sculpteurs, des éléments inspirés de la frise du Parthénon. La plaque fut envoyée à Londres telle quelle par Elgin. Même un peintre très éloigné du néoclassicisme comme Thomas Eakins a travaillé sur des moulages disponibles à Philadelphie. J.-C., les Perses saccagèrent l'Acropole d'Athènes dont un « pré-Parthénon » alors en construction[1],[2],[3]. J.-C. Quelques-uns des cavaliers et des chevaux sont tournés vers la droite des spectateurs, mais la grande majorité est tournée vers la gauche, vers le nord, car le chemin le plus facile pour faire le tour du Parthénon en arrivant des Propylées passe par le côté nord du bâtiment. Elles s'approchent d'une femme qui leur fait face, au centre. Jenifer Neils et E. B. Harrison[Article 17] considèrent que le péplos est en train d'être replié. Etudier le Parthénon et la frise des Panathénées en Histoire classe de 6e durée: 2 heures. Elle est placée à 12 mètres de hauteur; elle est de plus assombrie par le manque de lumière créé par l'espace existant entre le mur et la colonnade extérieure du Parthénon. Depuis, le gouvernement grec exige régulièrement la restitution de la frise du Parthénon, et avance deux arguments : le premier fait valoir que tout État doit pouvoir être propriétaire d'un élément essentiel de son patrimoine culturel ou historique ; le second, que la frise a été achetée au gouvernement ottoman, qui ne représentait pas le peuple grec[165],[166]. Des archéologues et spécialistes de l'art antique contestent que la frise ait été sculptée au sommet des murs[Article 5],[35]. C'est le caractère général ou, plus exactement, spécifique de la frise, en tant que monument figuré, que nous essaierons de préciser et de classer. Le double cortège pourrait, selon Burkhardt Wesenberg[Article 10], être le symbole des Panathénées anciennes, au nord, du temps des quatre tribus et des Panathénées nouvelles, au sud, depuis les réformes de Clisthène et l'institution des dix tribus[14],[100]. Frises du Parthénon: la médiation d'abord, les tribunaux ensuite, … Seules deux figures humaines (et masculines) sont nues, ainsi qu'Éros. Ouest VIII serait cependant la seule plaque sculptée par le maître d'œuvre. Elles ont pu aussi être sculptées au sol avant d'être mises en place[38]. J.-C. Les plaques de la frise sud représentant des bovins menés au sacrifice inspirèrent tout au long de l'histoire, et ce dès la céramique antique avec par exemple une œnochoé du peintre de Dinos datant de 420 av. En outre, cela libérait la place au sol car les 92 métopes et les figures monumentales des deux frontons y étaient aussi fabriquées[35]. L'hypothèse, la plus probable, est que Phidias, ou un de ses élèves, était le maître d'œuvre[25],[26],[27]. Il semblerait aussi que les moulages eurent un impact plus important à travers le monde que directement les marbres exposés au British Museum. La description suivante est due à Cyriaque d'Ancône qui séjourna à Athènes vers 1436. Elle expliquerait aussi l'importance de la cavalcade qui ne ferait pas partie de la procession[N 24], mais serait le rappel des concours hippiques de ces premières Panathénées mythiques. Presque tous les personnages représentés sont donc vêtus, permettant un grand travail sur les draperies et leur mouvement. Les traces de suie, de dioxyde de carbone et de soufre datant du XIXe siècle sont encore visibles sur les blocs les plus fragiles de la frise qui ont échappé au nettoyage intempestif de 1937-1938. Du côté sud, les deux premières jeunes femmes sont vêtues d'un chiton en plus de l'himation et du péplos ; elles sont suivies de deux jeunes femmes portant un thymiaterion, cinq avec un œnochoé et cinq avec des phiales. J.-C., elle représente sur 160 mètres de long et un peu plus d'un mètre de haut, plus de 360 personnages et 200 animaux, qui forment la procession des Panathénées. Enfin, l'ancien temple dédié à Athéna sur l'Acropole (détruit pour faire place au « pré-Parthénon ») pourrait avoir eu une frise de type ionique sur un bâtiment dorique. L'âge des personnes est aussi signifié, avec un corps un peu plus « lourd ». Les blocs ont été extraits d'une carrière à 19 km de l'Acropole. Pour Martin Robertson dans son ouvrage de 1975, le sentiment général est d'ailleurs celui de préparatifs et de commencement plutôt que d'achèvement[104]. Ils seraient dix autres magistrats, dont le nombre correspondrait à celui des tribus. La scène représente-t-elle, comme souvent dans l'art grec[N 21],[N 22], l'après-cérémonie, et non le moment sacré lui-même[109],[110] ? Antonio Canova fut contacté en vue d'une restauration des statues de marbre, comme c'était alors la mode. Pour M. Robertson, les frises du Parthénon, qui remontent au Ve siècle avant notre ère, sont "un instantané des débuts de la civilisation" qui fait de leur "réunification" un enjeu "mondial". Les difficultés de Lord Elgin s'aggravèrent cependant. Gemma Augustea, camée du Ier siècle. Pour d'autres, enfin, la représentation transcenderait la simple procession et exprimerait la dédicace de l'ensemble de la cité à sa déesse tutélaire. Il a été suggéré que les quatre au sud étaient les héros « royaux » (dont Est 44 identifié comme Acamas) et les six au nord comme les « non-royaux »[102]. Cela expliquerait l'absence des alliés, car la ligue de Délos n'existait pas encore[113]. Les traces d'outils ont presque toutes été effacées ensuite. Dans ce cas cependant, il semblerait que ce furent plutôt les dessins de Stuart et Revett qui furent copiés et non les marbres eux-mêmes[181]. Elle est sculptée en très bas-relief : en moyenne, 5,5 cm d'épaisseur[17],[18],[19]. L'ouvrage "Le Parthénon, un monument dans l'histoire de François Queyrel" retrace la construction et la vie du Parthénon depuis ses origines jusqu'à nos jours, et propose une analyse hypothétique de la symbolique du monument basée sur les détails de sa constitution ainsi que sur le contexte historique et religieux dans lequel il naquit et évolua. À l'ouest, les blocs mesurent en moyenne 1,39 mètre, mais les deux avant-dernières plaques aux extrémités (ouest II et XV, les plaques I et XVI étant particulières avec un seul personnage) mesurent 1,70 mètre[20],[19],[21]. J.-C., la principale fête religieuse d'Athènes était les Panathénées, célébrées durant le mois d'hécatombeion, avec, tous les quatre ans, en imitation des Jeux olympiques, une cérémonie plus importante, celles des « grandes Panathénées ». Il n'y a que deux exceptions : le cavalier Nord 120 est vu de trois-quarts dos et la jambe du cavalier Sud 9 est pliée. J.-C. arbore une courte frise ionique représentant les Travaux d'Héraclès. Cette présence des dieux parmi les mortels est la theoxenia (le fait de recevoir les dieux chez soi), très répandue dans la mythologie grecque et donc dans les cérémonies religieuses[78]. J.-C.[1]. L'homme porte une simple tunique à courtes manches, sans ceinture : la tenue traditionnelle des prêtres sur les représentations. Jenifer Neils considère que le premier groupe serait celui des « dieux de la terre », mené par Arès, le dieu de la guerre sur terre, accompagné de divinités de la fertilité ainsi que d'Hermès, le psychopompe guidant les humains chez Hadès. Pour les historiens conservateurs, les Panathénées étaient un événement « populiste », comme le montrent son renommage d'« Anathenaia » (fête en l'honneur d'Athéna) en « Panathenia » (fête de tous les Athéniens) et sa réorganisation par le tyran Pisistrate (allié au peuple contre l'aristocratie) ou l'utilisation de la foule du festival pour diverses agitations politiques au VIe siècle av. La frise du Parthénon a pu subir au cours de son histoire des dégâts « naturels » : les coins en bas des plaques sont parfois absents, peut-être cassés lors de tremblements de terre[122]. La frise commence sur le côté ouest du Parthénon. Un peu moins de la moitié de la frise se trouve au British Museum, apportée par Lord Elgin ; un tiers est encore en Grèce, au musée de l'Acropole d'Athènes ; le reste est conservé dans divers musées, notamment au Louvre et au Vatican. S'il s'y intéresse, c'est un magistrat ; sinon, c'est autre chose. Elle est aussi connue par des gravures. Déméter est ensuite représentée : la main droite sous le menton est son geste de deuil pour sa fille Perséphone disparue[N 12] ; sa main gauche tient la torche, tournée vers le bas, qui l'éclairait dans sa quête de sa fille. La proportion totale de cavaliers est de 46 % de l'ensemble de la frise[47]. La frise suscita aussi des parodies, comme le cratère attribué à Pollion et intitulé Chanteurs aux Panathénées[N 41] (vers 420 av. Pourtant, l'action sculptée est sujette à controverses. Les archéologues et spécialistes de l'art antique ont numéroté les plaques de marbre de la frise, avec des chiffres romains, et les personnages, avec des chiffres arabes. Elle trouva son emplacement définitif en 1962, à la fin de la reconstruction de la nouvelle aile[171]. Les plaques sont accrochées au mur par des agrafes de métal. Mais si cavaliers et apobátai évoquent les concours (qui lors des Panathénées se déroulent deux jours avant la procession), alors toute la frise est le symbole des Panathénées en général. La frise des Panathénées est longue de 160 mètres. Les occupants ottomans de l’Ac opole ses ont t ouvés à court de munitions. Un des jeunes hommes est presque nu (convention artistique répétée régulièrement tout au long de la frise), simplement vêtu d'une chlamyde attachée au cou et flottant derrière lui. Monuments - Parthénon • Érechthéion • Frise des Panathénées Par ailleurs, si les cavaliers et apobátai font partie de la procession, alors la frise est une représentation de la procession elle-même, de façon topo-chronologique : préparatifs et départ au Dipylon (côté ouest), évolution des cavaliers et apobátai jusqu'à l'Agora au pied de l'Acropole (côtés sud et nord) et arrivée et cérémonie sur l'Acropole (côté est). Les éléments déposés à l'est manquent cependant. Son successeur pourrait être une célébration de toutes les victoires contre les Perses (Marathon, Artémision, Salamine, Platées, le cap Mycale et l'Eurymédon). Elles ont donc été certainement réalisées en premier, peut-être même avant 440 av. Elgin, en juillet 1801, demanda et obtint de la Porte un firman donnant un accès définitif. La description suivante est due à Cyriaque d'Ancônequi séjourna à Athènes vers 1436. La frise quitta son abri souterrain en 1948-1949 pour être réinstallée dans la « Elgin Room », avec le reste des marbres. Collection de l'Eakins Press Foundation. Appuyé nonchalamment sur l'épaule d'Hermès, assis sur un coussin, le dieu suivant est identifié à Dionysos[N 11] ; sa main levée devait tenir son thyrse qui ne devait qu'être peint puisqu'il n'y a aucune trace d'une attache d'un objet en métal. D'autres sculpteurs sont évoqués : Crésilas ou Agoracritos, dont on sait que la carrière a commencé sur le Parthénon[26],[31].

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