antique de Babylone, en Irak. Mais en l'absence de cellae clairement identifiées et parce que leur plan ne ressemblait pas à celui des temples, ils ont plutôt été interprétés comme des édifices secondaires, parfois désignés comme des « temples-cuisines », parce qu'on y a mis au jour des installations de cuisson où l'on préparerait les offrandes alimentaires destinées à être présentées aux dieux[144]. Ur était une cité-Etat située dans le pays de Sumer au sud de la Mésopotamie.Elle est apparue au 3e millénaire avant J.-C. et finit par être abandonnée 400 ans avant J.-C. Sa population était d'environ 30 000 habitants. Pour en rester à l'observation du ciel, le rituel d'Uruk de la période séleucide qui a lieu au sommet de la ziggurat de cette ville est lié à l'apparition de plusieurs astres que l'on peut y observer de nuit. Sur la ziggurat de Chogha Zanbil, la mieux conservée, l'ascension au second étage se faisait de façon originale par quatre escaliers internes voûtés partant à la perpendiculaire de l'édifice, situés au milieu de chacun des côtés du premier étage. ], et a inspiré des nombreux artistes, avant tout en Europe, jusqu'à nos jours[160]. Dans le nord, les sceaux médio- et néo-assyriens ont plutôt tendance à représenter des ziggurats à quatre étages, mais ce type de représentation simplifiée est difficile à exploiter pour une reconstitution architecturale[82]. Dans ce petit royaume, la société est très hiérarchisée (c'est à dire qu'il y a des personnes puissantes et des paysans ordinaires). Depuis la mise au jour des grandes capitales mésopotamiennes, plusieurs de ces bâtiments ont pu être analysés, même s'il n'en reste plus d'intacts, beaucoup étant très délabrés et se présentant sous l'aspect de collines, tandis que d'autres ont complètement disparu. La Ville d' est identifiée en 1854 par J.-E. Taylor, consul britannique pour le compte du British Museum. J.‑C., constitués par l'élévation et l'élargissement de terrasses hautes en briques, supportant des édifices monumentaux identifiés comme des temples, de plan tripartite caractéristique de cette période, qui concentraient sans doute les rituels principaux du culte divin ; ils sont attestés dans tout l'espace mésopotamien, et aussi en Susiane[5]. Certaines sont reconverties pour un temps en forteresse à l'époque parthe, à Nippur, Borsippa et peut-être à Assur[70]. La dernière modification de cette page a été faite le 13 janvier 2021 à 20:14. Il est généralement considéré que les ziggurats, ou plutôt les temples qui les surmontent, ne sont pas des temples « ordinaires », qui sont ceux se trouvant au sol. De ce fait, même pour cette période il est sans doute anachronique de parler de « ziggurats »[18]. 1 Ils n'avaient pas besoin d'un personnel spécialisé pour préparer les briques. En tout cas l'observation de certains sites lors de prospections a permis d'y relever parfois la présence de monticules s'apparentant à des ruines de ziggurats (Drehem par exemple[30]). Par ailleurs, une proposition récente, reposant notamment sur les fouilles de la ziggurat de Borsippa, est que la ziggurat soit à interpréter comme un temple en totalité, et non pas seulement un support pour le temple haut de son sommet[130]. Deux prêtres effectuent un rituel entre deux édifices, qui pourraient bien être un autel à degrés et une ziggurat (ou bien un second autel à degrés), et à proximité d'un bassin à ablutions. Au 3 e millénaire avant J.-Christ, la Mésopotamie est une région fertile et prospère.Plusieurs cités-États s’y développent.Ur est l’une d’entre elles. J.‑C., pour certains temples supérieurs comme il a été vu précédemment et peut-être pour les étages supérieurs, en tout cas des fragments de telles briques ont été mis au jour sur les ruines de certaines ziggurats, comme celle de Nippur[104]. L'accès s'y faisait par des portes situées sur chacun de ses côtés, menant à six cellae (papāhu) disposées autour d'une cour centrale couverte. L'image du ciel à atteindre se retrouve aussi dans les inscriptions de son lointain prédécesseur Samsu-iluna[39], ainsi que dans la Genèse qui raconte que les constructeurs de la Tour de Babel voulaient que son « sommet touche au ciel », et qu'elle soit une « porte des cieux »[136]. Présentation de la ville l la ziggourat d'Ur en 2001 une inscription sur une brique la ziggourat d'Ur en 1928 (L. Woolley) ziggourat dédiée à Nanna, dieu lune l'E-nun-makh conduit (Tombes royales) L'édifice apparaît aussi dans des descriptions d'autres Grecs antiques de Babylone[Quoi ? [ziguRat], est un édifice religieux mésopotamien à degrés constitué de plusieurs terrasses supportant un temple construit à son sommet. En plus de ce décor, les murs de la ziggurat d'Uruk de l'époque d'Ur III semblent avoir été recouverts d'un plâtre de couleur claire qui devait donner de l'éclat à l'édifice[102]. Des inscriptions de fondation et d'autres textes royaux commémorant la construction ou la restauration (la différence est parfois difficile à saisir d'après les textes) d'une ziggurat peuvent aider à situer plus précisément la date de travaux observés lors de fouilles, mais il n'y en a que pour une minorité de cas. Ainsi il a vite été identifié que si ces édifices sont bien architecturalement des continuations des temples sur terrasses archaïques, du point de vue fonctionnel ce n'est forcément pas le cas[128]. 1. la ziggourat 2. le palais Explique à partir de ce document ce qu’est une cité. Lire la suite, Dans le chapitre « Civilisation et art » Elles cessent de fonctionner à la période parthe, aux alentours de 100. Les plus petites ont des côtés d'une trentaine de mètres : 31,50 × 19 m à Tell Rimah, 36,60 × 35 m pour les ziggurats jumelles d'Anu et d'Adad à Assur à l'époque médio-assyrienne (réduites à environ 24 × 21,30 mètres à l'époque néo-assyrienne), 31 × 31 m à Kar-Tukulti-Ninurta, 37 × 30 m à Sippar[73], etc. Les ziggurats étaient donc des éléments marquants du paysage urbain des grandes capitales et villes sacrées de Mésopotamie. ZIGG(O)URAT,(ZIGGURAT, ZIGGOURAT) subst. Ce fleuve permet de bonnes récoltes pour nourrir les habitants mais aussi de faire du commerce avec les régions voisines. Il s’agit de la brique d’argile, qui soit carrée, soit rectangulaire pouvait être disposée debout sur … Cela n'exclut pas pour autant de combiner cette interprétation avec des analyses symboliques plus anciennes, comme celle qui voit dans la ziggurat une reproduction d'une montagne sacrée, symbole important dans la religion mésopotamienne en tant que source de vie et surtout de contact avec le monde divin[140],[3]. Elles reprennent donc du point de vue architectural l'héritage des traditions antérieures des temples sur terrasse pour le reformuler dans un type d'édifice mûrement réfléchi[26]. Il n'y a en effet pas de doute sur le fait que les ziggurats soient des édifices à fonction religieuse : elles sont situées dans un espace sacré, sont dédiées à une divinité, et portent un nom cérémoniel en sumérien comme les autres temples mésopotamiens, débutant par le terme É, signifiant « maison », car un temple est considéré comme étant la résidence d'une divinité[127]. : […] De fait, certains de ces temples sur terrasses de la période finale des Dynasties archaïques ont pu être qualifiés par leurs fouilleurs comme des ziggurats, comme c'est le cas pour la « ziggurat d'Anu » d'Uruk par Lenzen (car elle dispose de deux étages), ou celles de Kish[22]. Un ziggurat (ou ziggourat) est un édifice religieux mésopotamien à degrés, présent aussi en Élam, constitué de plusieurs terrasses supportant probablement un temple construit à son sommet. A. Parrot semble lui aussi retenir le nombre de terrasses : dès qu'il y en a trois il s'agirait bien d'une ziggurat, ce qui ferait de celles de la période d'Ur III les plus anciennes (en admettant qu'elles aient bien eu trois terrasses, voir plus bas). Il est parfois avancé qu'un minaret irakien comme celui de Samarra reprend sa forme hélicoïdale de la ziggurat de Khorsabad, mais il est plus probable que ce soit le modèle de ce minaret qui ait influencé la proposition de reconstitution de la ziggurat par Victor Place plutôt que la ziggurat qui ait inspiré les architectes médiévaux[59]. L'accès vers les niveaux supérieurs des ziggurats se faisait par des escaliers. C'est sur un constat similaire concernant les textes relatifs au sanctuaire de Nanna/Sîn à Ur que la cella principale du dieu a été recherchée dans une des pièces de la cour et non pas sur la ziggurat[148]. Définitions de ziggourat Édifice religieux d'origine mésopotamienne, fait de la superposition de plates-formes de dimensions décroissantes, dont la plus petite, au sommet, porte une chapelle. Ces riches cités furent unifiées, vers 2340 avant J.-C., en un État militaire fondé par le Sémite Sargon d' Akkad. J.-C. Ce temple avait quatre étages. On estime généralement que le dernier étage des ziggurats comprenait un temple, le plus souvent appelé gigunû[89], ou kukunnum en Élam[55]. Ce n'est pas leur fonction principale, mais il faut tout de même garder la possibilité qu'elles aient servi à l'observation du Ciel, d'autant plus que les « astronomes » mésopotamiens étaient des prêtres[125]. Elle commerce ensuite avec les pays voisins pour se fournir en matières premières comme le bois, les pierres, l’ivoire et les métaux. ziggourat \zi.ɡu.ʁat\ féminin Édifice religieux mésopotamien en forme de pyramide à étages, dont la fonction demeure floue même s’il s’agirait plutôt d’un lieu … Un texte de ce dernier roi évoque sa restauration d'une ziggurat dédiée à Adad à Ninive, donc la seconde attestée sur ce site[60]. Une inscription du roi Nabopolassar relative à la construction de la première proclame ainsi : « Marduk, mon seigneur, me commanda au sujet d'Etemenanki, [...] d'assurer son fondement dans le sein du Monde inférieur et de faire rivaliser son sommet avec les Cieux »[135]. D'autres rois kassites restaurent des ziggurats, comme un des deux Kadashman-Enlil à Nippur et Marduk-apla-iddina (1171-1159) à Borsippa[48], et celle de Babylone est agrandie, peut-être sous le règne de Nabuchodonosor Ier (1126-1105)[49]. Celle de Chogha Zanbil, la mieux conservée, en aurait eu quatre ou cinq, sans compter le temple haut. Une tablette scolaire tardive montrant un plan d'élévation d'une ziggurat à sept étages avec leurs dimensions est sans doute un exercice abstrait représentant une ziggurat idéalisée[80], et une autre tablette provenant de Nippur fait de même[81]. Finalement, la construction d'une ziggurat ne représente pas une charge de travail considérable, et pas forcément beaucoup plus qu'un autre monument, vu qu'un grand temple demandait environ 20 millions de briques (sans compter ses dépendances). L’histoire d’Ur La fondation d’Ur c’est passe le 3800 BC La disparition était après le 500 BC La fouille des architectes avait commencé en 1922,Le Ziggourat Le Ziggourat a été construit pour le dieu de la lune, Nanna, en tant que Il s'agit de quatre constructions successives (niveaux IX à VI) de taille croissante au cours du temps et de plan tripartite, ordinaire à cette époque, mais situées sur une plateforme haute de plus d'un mètre. Les ziggurats de Babylonie continuent à être entretenues au moins jusqu'à la chute du royaume de Babylone en 539. : […] Des listes de ziggurats classées par villes ont été trouvées sur deux tablettes dont les exemplaires datent de la période néo-assyrienne et de la période néo-babylonienne, mais qui sont probablement des copies de textes plus anciens[66]. À la fin du 3 e millénaire avant J.-C., cette cité a dominé toute la région. Ces lieux de culte comprennent trois éléments: la ziggurat (ou Ziggourat, ziqqurrat), les temples, les esplanades et des bâtiments administratifs… La ziggurat prend la forme d’une tour à étages ou à degrés, dont le nom mésopotamien siqqurratu dérive de la racine sqr qui signifie être haut … ~ 2100/2000). Au xv e siècle, la Susiane semble avoir été morcelée en plusieurs principautés, […] Il voit ces édifices comme manifestant le désir des hommes de s'élever (c'est l'étymologie du mot les désignant), sans doute pour être plus près du monde divin dont la demeure est le Ciel, comme l'illustre l'adjonction de plus en plus de terrasses aux ziggurats au fil des siècles. La postérité marquante des ziggurats concerne une seule d'entre elles, la ziggurat de Babylone qui a en partie inspiré le mythe de la tour de Babel aux auteurs de la Genèse. Le terme vient de l'akkadien ziqqurratu(m) (féminin, parfois abrégé en ziqratu, en Assyrie siqurratu ou sequrattu, en idéogrammes sumériens U6.NIR[1]), dérivé du verbe zaqāru, « élever », « construire en hauteur »[2]. Comme la propre idée foncière que l'on se faisait des dieux en Mésopotamie, le culte officiel rendu à ceux-ci était tiré du modèle royal, calculé et transposé, magnificence en plus, des services que les rois et leur entourage attendaient de leurs sujets. Il semblerait qu'il y en ait également eu une sur un autre site important de la période, Tell Drehem (Puzrish-Dagan) où un monticule caractéristique de ruines de ziggurat a été identifié (mais non fouillé)[30],[31], et peut-être dans un autre lieu de culte majeur, Larsa[32]. Une interprétation de type cosmologique cherche d'ailleurs à mettre en relation les étages de la ziggurat et ces astres : la forme la plus aboutie de la ziggurat idéale (au moins aux époques récentes) serait d'avoir sept étages, comme les sept corps astraux connus par les Mésopotamiens[142]. Des constructions ressemblant à des ziggurats (i. e. des constructions à plusieurs étages) apparaissent sur des sceaux-cylindres dès la fin de la période d'Uruk et à l'époque des Dynasties archaïques ainsi qu'à la période d'Akkad, mais rien ne confirme qu'il s'agisse bien de temples sur terrasse car il pourrait s'agir d'autels à degré ou d'autres constructions cultuelles[19]. Après l'effondrement de la Troisième dynastie d'Ur vers 2004, la construction de temples sur terrasses se poursuit sous l'impulsion des rois d'origine amorrite des États de la Basse Mésopotamie du début du IIe millénaire, qui ont l'habitude de reprendre les traditions héritées de leurs prestigieux prédécesseurs sumériens. À Dur-Sharrukin, si on suit la description de Victor Place à propos de la ziggurat, les murs des étages de l'édifice auraient chacun une couleur spécifique, mais ce témoignage a été contesté[59]. L'interprétation dépend dans bien des cas du nombre d'étages reconstitué : pour Ur la reconstitution de L. Woolley situe cette construction sur un supposé troisième étage, ce qui ne laisserait la place qu'à un édifice de taille réduite, tandis que pour H. Schmid (après E. Heinrich) le temple haut serait construit sur le second étage (qui mesure environ 36 mètres de long pour 26 de large), et il y aurait alors de l'espace pour un temple à proprement parler à plusieurs pièces[94]. ), Sauf précision, les dimensions données pour les bases des ziggurats sont issues, D. Charpin et M. Sauvage, « Sippar », dans, F. Joannès et M. Sauvage, « Borsippa », dans, J.-J. La tour à étages, que les Mésopotamiens désignaient par le substantif siqqurratu , dérivé de la racine sqr , « être haut », est […] Ailleurs en Mésopotamie, des textes du Ier millénaire av. Des briques glaçurées ont pu être utilisées, à partir du Ier millénaire av. Comme pour les palais, les grands temples et les murailles des cités, les constructions des ziggurats sont décrites dans des inscriptions de construction, qui mettent en avant leur aspect monumental et l'importance symbolique que leur édification revêtait pour les rois et leur prestige personnel. C'est un de ses rois semi-légendaires, Gilgamesh, qui est le héros d'une célèbre épopée, écrite en sumérien à la fin du ~ III e millénaire, remodelée en akkadien au début du II e , puis recopiée avec constance pendant deux mille ans et traduite dans plusieurs lang […] Certaines ziggurats (avant tout celle de Babylone) sont mentionnées par des auteurs grecs (Hérodote et Ctésias). Selon ce que semblent indiquer les textes métrologiques relatifs aux dimensions de ziggurats, celles-ci répondaient à des nombres symboliques, ce qui est au moins évident pour le nombre d'étages[71]. Dans les cas d'Ur, de Nippur et d'Uruk ont été identifiés dans la cour des ziggurats des édifices et pièces qui ont pu avoir une fonction cultuelle, donc qui ont pu être des sanctuaires à proprement parler. Mais, en dépit d'une documentation assez riche (une vingtaine de monuments), il faut insister sur les lacunes de notre connaissance. Les inscriptions de Nabonide (556-539) indiquent qu'il a restauré celles d'Ur, de Larsa et également les deux qui se trouvaient dans le sanctuaire d'Ishtar à d'Akkad, ville dont l'emplacement n'a pas été localisé[37],[65]. Le temple sur terrasse haute le mieux conservé a été exhumé à Tell Uqair, en Basse Mésopotamie. Mais la fiabilité de ce texte est remise en cause, étant donné qu'il semble donner des chiffres symboliques car son but est d'expliquer la fonction cosmologique de l'édifice et pas forcément de le décrire tel qu'il est réellement[87]. L'intérêt de la ziggurat en tant que point de contact avec le Ciel semble particulièrement important. Si leur aspect général est maintenant assez bien connu, il existe toujours des points d'ombre quant à leur signification et à leur fonction en l'absence de texte explicite à ce sujet. : […] Dans la pratique, les formes que prenaient ces bâtiments étaient variées, faisant de ces édifices un ensemble relativement hétérogène en dépit d'une morphologie similaire. Lire la suite, Ve millénaire avant J.-C. Les premiers temples sur terrasse apparaissent avec les niveaux XI-VI d'Eridu ; il se pourrait que l'élévation n'ait été due en un premier temps qu'à la présence de décombres qui étaient systématiquement nivelés lors de chaque reconstruction car on ne pouvait pas les enlever en raison de leur caractère sacré. La ziggourat d'Ur est un édifice religieux construit en Mésopotamie à Ur vers -2100 av J-C. Elle est dédiée aux divinités tutélaires de la cité. Les textes antérieurs à Ur III de plusieurs rois de Lagash, notamment Gudea, évoquent des constructions désignées par le terme sumérien GI.GÙ.NA (ou GI.GUNU4), qu'il faut peut-être identifier comme des temples sur terrasse, et plus précisément le temple construit sur la terrasse puisque ce terme est repris par la suite sous une forme akkadisée gigunû pour désigner le temple qui surplombe la ziggurat. Reste à savoir où celles-ci étaient apportées. Quatre ziggurats au moins ont été construites, dans les principaux centres religieux du pays de Sumer, d'où provenait la dynastie : Ur[27], Uruk[28], Eridu[29] et Nippur. Notons d'abord une relative diversité des formules sans qu'il soit possible de discerner des règles générales de construction : les points communs qui unissent ces monuments sont leurs morphologie générale et les matériaux utilisés (briques crues pour le gros œuvre, nattes de roseaux en chaînage, briques cuites pour les coffrages extérieurs). Une autre terrasse devant supporter un temple, dont les fondations ont disparu, a été mise au jour dans le Sud à Tell Obeid[11]. Il est évident grâce aux textes et images que la ziggurat de Babylone en comportait sept, ce qui semble être le maximum et également un nombre à valeur symbolique forte, peut-être vu comme le nombre idéal d'étages d'une ziggurat aux périodes récentes. ART DU PROCHE-ORIENT, seconde moitié du IIe millénaire avant J.-C., Empreinte d'un sceau-cylindre, provenant de Babylone, représentant une ziggourat et un personnage - prêtre ou dieu. Un autre problème était de trouver le personnel spécialisé, les maîtres-maçons, qui pouvaient avoir des compétences très vastes et étaient donc indispensables au chantier. La […] Si on suit les propositions de Woolley, il y en aurait eu trois sur les premières construites au temps d'Ur-Nammu, mais cela a été contesté par Schmid qui propose plus simplement deux étages[33]. C'est sous le roi Ur-Nammu d' Ur que sont érigées en Mésopotamie méridionale les premières ziggourats. Ur est une puissante cité-état située au bord de L'Euphrate au IIIe millénaire avant J.C. Elle est dirigé par un roi. Des couches de roseaux disposées à intervalles réguliers entre les briques, constituaient un chaînage évitant le glissement des briques. Le meilleur moyen d'avoir des informations sur ces édifices est de se reporter aux quelques textes mentionnant celui de Chogha Zanbil, et surtout à la documentation relative à celui de Babylone au Ier millénaire, à savoir une stèle récemment redécouverte sur laquelle le bâtiment est représentée avec son temple haut, accompagnée d'un plan de celui-ci[95] et surtout des textes, comme la description d'Hérodote, ou la Tablette de l'Esagil[96]. Pour les ziggurats, la question est aussi de savoir s'il s'agirait alors d'un temple à proprement parler, ou plutôt d'une chapelle de taille plus réduite. La ziggurat d’Ur possédait quatre étages avec une terrasse supérieure située à 20 m de hauteur, qui supportait sans doute un temple dédié au dieu de la lune. bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touchera le ciel". Il est constitué de deux terrasses superposées, la première avec une façade curviligne tandis que la seconde est rectangulaire, sur lesquelles est bâti un édifice interprété comme étant un temple, encore en partie conservé. Certaines ziggurats (Uruk, Borsippa, Dur-Kurigalzu) comprenaient en plus un ancrage de cordes de roseaux tressées courant sur toute leur longueur. Il reste aujourd'hui des ruines qui permettent de se faire une idée de ces immenses constructions en briques. Une maigre postérité architecturale des ziggurats antiques depuis leur redécouverte par l'archéologie se repère dans quelques constructions modernes qu'elles ont plus ou moins inspiré[159]. Ur (Our, en sumérien urim), actuellement Tell al-Muqayyar (en arabe : tall al-muqayyar, تل المقير, « la colline poissée/bitumée »), est l'une des plus anciennes et des plus importantes villes de la Mésopotamie antique, dans l'actuel Irak. Ces édifices suivent le destin de la tradition religieuse mésopotamienne qui s'étiole lentement durant la seconde moitié du Ier millénaire. Plusieurs grandes ziggurats existantes en Basse Mésopotamie sont restaurées voire agrandies par les souverains Assyriens et Babyloniens de la première moitié du Ier millénaire[48]. Les liens entre les deux types de constructions restent de toute manière peu étudiés, notamment parce que les terrasses iraniennes sont encore mal connues[15]. Dans cette religion anthropomorphiste, tous ces services étaient d'ordre matériel : on devait représenter les dieux et les loger, les meubler et […] La rune URUZ,ou rune UR,tirage,est la rune de la maturité,de la promotion,idée de transition (Ùruz, Ùr, Our, Ourr, Ourouz) Rune de la maturité, de la promotion, idée de transition, de sagesse et d… En tout cas ces temples sur terrasses ne sont pas identifiés par un terme précis à cette période, le terme akkadien ziggurat n'apparaissant pas à cette période[1], tandis que le terme sumérien n'apparaît qu'en tant que nom cérémoniel du temple sur terrasse d'Eridu, É-U6.NIR (et c'est peut-être d'après lui que ce nom désigna tous les édifices de même type)[34]. Les ziggurats assyriennes n'ont en revanche pas laissé de traces de tels escaliers. La ziggourat d'Ur est l'un des bâtiments les plus connus de la cité d'Ur. Au même moment, plusieurs sont construites dans le royaume élamite (dans le sud-ouest de l'Iran actuel), à commencer par celle de la nouvelle ville fondée par le roi Untash-Napirisha (1345-1305), Dur-Untash (Chogha Zanbil)[54]. Cela n'a pas empêché certaines de rester encore impressionnantes malgré l'épreuve des siècles et de susciter encore l'imagination des voyageurs (à Borsippa, Dur-Kurigalzu, Chogha Zanbil), tandis que d'autres ont totalement disparu sans doute après des remaniements de l'urbanisme (Ninive, Suse). L'exceptionnelle conservation de la ziggourat de Tchoga Zanbil permet de se faire une idée assez précise de l'allure générale des ziggourats, mais les caractéristiques propres de ce monument empêchent de généraliser sans nuance les conclusions qu'on peut en tirer : en effet, alors que le procédé de construction habituel paraît être tout simplement la superposition de pyramides tronquées que l'on accumulait par plans successifs et en dégradé, on trouve à T [...], Empreinte d'un sceau-cylindre représentant une ziggourat et un personnage.
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