théâtre romain fonction

F. Dumasy, « Petit atlas des édifices de spectacle en Gaule romaine », p. 48-52. Gayraud, Michel, Narbonne antique des origines à la fin du IIIe siècle, 8e Supplément à la revue Archéologique de Narbonnaise, 1981. Exemple unique en Gaule, et ailleurs, d’un amphithéâtre bâti en plein cœur d’une ville et selon les orientations mêmes du forum46. 19 D. Magnan, « Les trois édifices de spectacle antiques de Meaux (Seine-et-Marne) ». Holmgren, Jean, « Un sanctuaire gallo-romain avec théâtre à Clion-sur- Indre », Bulletin du Groupe d’Histoire et d’Archéologie de Buzançais, 12 (1980), p. 13-25. On ignore cependant si l’édifice fait partie de la composition d’origine ou s’il est construit dans un second temps. La Regina, Adriano (ed. 29 Nous reprenons ici l’expression créée par K. Kenyon lors de la publication du théâtre de Verulamium ; cf. Ainsi chaque roman constitue- t-il de façon implicite ou explicite, et pour le romancier de façon consciente ou inconsciente, une « … Existe-t-il des différences entre les théâtres romains et les théâtres grecs qui leur sont antérieurs ? Ce faisant, on éloigne quelque peu ces édifices de leurs liens originels avec la cité dans laquelle ils s’élèvent et l’on estompe certaines de leurs fonctions. Roger Hanoune, Villeneuve d’Ascq, Revue du Nord, 2007, p. 99-132. Comme le précise Marie-Hélène Garelli : Pylade inventa la pantomime à grand spectacle […] par association de pratiques diverses : il greffait sur une gestuelle dansée issue du mime qui existait déjà dans le monde gréco-romain, des innovations musicales […] et des arguments mythologiques que la popularité des tragédies d’Euripide avait contribué à répandre69. Les chiens ne sont pas autorisés sur le site historique. L’architecte a implanté le théâtre dans l’alignement d’un des portiques du sanctuaire identifié par Pierre Gros comme un Augusteum7. À quoi servait-il ? Louis Maurin, Bordeaux, Fédération Aquitania, 1992, p. 293-305. 37Ce « modèle » ne s’applique pas de façon uniforme et l’on repère dans telle ou telle cité des organisations différentes, liées aux contextes locaux et aux choix des élites. Le théâtre, c'est le « lieu où l'on regarde ».Les premières formes de l'espace de spectacle que nous connaissions se présentent à ciel ouvert, ainsi que le montre l'image du théâtre romain d'Aspendos.Plus tard, à cette construction ouverte ont succédé diverses architectures, parmi lesquelles le théâtre à l'italienne, où le rideau enferme les spectateurs et les. Dupont, Florence, L’acteur-roi, Paris, Les Belles Lettres, 1985. Le théâtre d’Arles, édifié dans les années 20-10 av. Mais ceci est le dernier moment d’une histoire dont nous avons rapidement parcouru quelques-unes des premières pages. Implanté à côté du Théâtre antique de Fourvière et comme lui adossé à la colline de Fourvière, près de son sommet, il forme un couple archéologique remarquable, rare dans le monde romain. Dans certaines cités, un ou deux édifices à arène, parfois un amphithéâtre, doublent l’édifice du chef-lieu78. J.-C.). Vermeersch, Didier, Wabont, Monique, « Genainville », in Le Val-d’Oise, CAG 95, éds Monique Wabont, Franz Abert, Didier Vermeersch, Paris, Académie des Inscriptions et Belles Lettres, 2006, p. 270-277. Il est fréquent que des escaliers s’ouvrent dès la porte franchie pour desservir les gradins les plus élevés. De bonnes dimensions lors de sa construction, il est agrandi au milieu du IIe siècle et se hisse parmi les cinq amphithéâtres les plus grands de l’Empire66. A Autun18 et à Meaux19, ils dotent la ville d’un second théâtre. Maniquet, Christophe, Le sanctuaire antique des Arènes de Tintignac, Limoges, Culture & Patrimoine en Limousin, 2004. 20 Ch. Il reste maintenant à s’interroger sur la personnalité des bénéficiaires. Théâtre romain, avenue du théâtre romain, 83600 Fréjus. M.L. 3Les jeux scéniques sont institués pour calmer les dieux irrités et l’on fait appel à un rituel étranger, emprunté à l’Etrurie. notre ère]. 52 J. Kolendo, « La répartition des places aux spectacles et la stratification sociale dans l’Empire romain ». Vingt ans de recherches nouvelles, éd. Mais faute de fouilles exhaustives, on ne dispose que d’un échantillon réduit d’informations. Exemple remarquable d’une association qui va jusqu’à supprimer un élément essentiel à la représentation pour lui substituer la façade du temple lui-même. : L’Odéon est un monument plus petit que le théâtre antique. De la conquête romaine au IIIe siècle apr. Armand Desbat, Gollion, Infolio, 2005, p. 63-68. Ces édifices, équipés d’un gradin d’honneur, accueillent, à tour de rôle, des, Certains chercheurs, en particulier les membres du Projet Collectif de Recherches « Atlas de Tourai. Réalisé dans les années 180 de notre ère, il serait intervenu bien tard dans l’histoire du théâtre en Gaule puisque c’est sous le règne de Claude que l’on voit apparaître les premiers théâtres dans les agglomérations de la cité. The theater, of which only the foundations are preserved, was an enormous structure, rising to approximately 45 meters and capable of holding up to 20,000 spectators. Faisant fonction d'aide-mémoire, il rappelle, par le biais de tableaux vivants, la Véité fondamentale. Tertullien, De Spectaculis, édition et traduction de Marie Turcan, Paris, Les Editions du Cerf, 1986. Loin d’être isolés, ils sont souvent construits à proximité d’une voie importante sur laquelle ils orientent leurs grandes entrées. Il était tout d’abord le lieu de la représentation de concerts et de poésie (mais les Romains n’étaient pas très amateurs de ce type d’événement). Divisée en trois séries, la cavea est distribuée par des escaliers rayonnants. 36En revanche, il saute aux yeux que la répartition spatiale des édifices de spectacle dans les Trois Gaules relève d’un schéma différent. View Romain Duboc’s profile on LinkedIn, the world's largest professional community. 5Cette atmosphère religieuse qui imprègne la représentation théâtrale et l’édifice lui-même, nous la percevons encore aujourd’hui dans la présence des quelques autels retrouvés dans l’orchestra des théâtres d’Arles, de Vendeuil-Caply ou de Dalheim ou dans celle du temple construit en haut de la cavea à Vienne ou au pied des gradins comme à Vendeuil-Caply3. Si on peut attester une fonction cultuelle pour une de ces pièces, on parlera de sacellum (cf. Il s’agissait manifestement d’un gradin, plus large que les autres, accompagné de son marchepied et précédé d’une allée de circulation, un gradin d’honneur réservé aux personnalités. Grenier, Albert, Manuel d’archéologie gallo-romaine, III, 2 : Ludi et circenses, Paris, Picard, 1958. Et cependant, on souligne souvent l’absence en Gaule de témoignage sur les ludi scaenici eux-mêmes. Germanie Supérieure, 1, Besançon, Dijon, Langres, Mandeure, Strasbourg, AECR, 1988. Nous rappellerons ici quelques aspects de la participation des édifices de spectacle non seulement au paysage urbain et religieux de la cité, mais aussi aux rituels par lesquels la communauté affirme et renforce sa cohésion. Les premiers exemplaires, le théâtre de Pompée et le théâtre de Marcellus à Rome, établissent une nouvelle forme, différente du … L’accès au bâtiment s’en trouvait modifié : chez les Grecs, le public sortait de chaque côté de la scène, tandis que les Romains devaient emprunter des souterrains. Aussi fit-il construire en haut une chapelle de Vénus et dans l’édit appelant le peuple à la dédicace, il ne parla pas d’un théâtre, mais d’un temple de Vénus « au pied duquel, dit-il, nous avons fait mettre des gradins pour les spectateurs »2. Il ne s’agit pas ici d’en livrer une étude exhaustive, mais d’en évoquer les traits essentiels. Nous voudrions revenir ici sur le rôle qu’ils assument dans le cadre des villes ou des sanctuaires en soulignant leur fonction religieuse, mais aussi politique. 12 W. Trillmich, « Un sacrarium del culto imperial en el teatro de Merida ». M.L. 20Comme le théâtre, et peut-être de façon plus systématique que lui, l’amphithéâtre comporte à l’intérieur de ses murs un temple. Le respect de la hiérarchie sociale impose que les différentes classes disposent de circuits spécifiques qui évitent toute rencontre. Nous avons déjà montré qu’elles étaient solidaires des cavalcades du cirque par une origine commune, des titres semblables (appellation de, Il s’agit d’une précision donnée à propos des, Cette atmosphère religieuse qui imprègne la représentation théâtrale et l’édifice lui-même, nous la percevons encore aujourd’hui dans la présence des quelques autels retrouvés dans l’. Il semble en fait que le sacellum était destiné essentiellement aux gladiateurs qui y faisaient leurs dévotions lors de la pompa et qu’il ne tenait nullement lieu de temple public. On s’aperçoit que dans cette agglomération trévire, c’est une déesse romaine qui est honorée. 42 J.-C. Golvin, L’amphithéâtre romain, p. 337-340. E. Gillet, N. Paridaens, L. Demarez, « Le sanctuaire de Blicquy-“Ville d’Anderlecht” (prov. A Clermont-Ferrand20 comme dans l’agglomération biturige d’Argentomagus21, ils captent à leur bénéfice le seul théâtre qui existe. Avec les intérêts du capital engagé, il finance également l’entretien du proscaenium et l’édition de jeux scéniques annuels qui ont lieu la veille des calendes de mai73. 5 C. Jullian, « Les arènes de Lutèce et les théâtres amphibies de la Gaule », p. 189. 33 P. Gros, La Gaule Narbonnaise, p. 50-54. Nous ne développerons pas ici ce point qui relève de l’approche historiographique des théâtres de t, Contrairement à ce que dit Monique Dondin-Payre, un tel dispositif n’a jamais été regardé comme une « innovation ». Il n’est cependant pas exclu que le caractère licencieux des fêtes de Flore ait séduit l’évergète qui ne finance, en tout cas, que les ludi scaenici…. Or, la composition choisie ici – ou imposée par le terrain – est celle de l’implantation côte à côte et, pour le théâtre, de l’adossement à la colline. Les échanges entre les deux édifices y sont favorisés par l’ouverture d’entrées frontales de part et d’autre de la scène et dans les aditus. —, La Gaule Narbonnaise. 51 F. Dumasy, Le théâtre d’Argentomagus (Saint-Marcel, Indre), p. 228-230. 47Il est essentiel, en fait, de rendre au théâtre sa fonction ludique : c’est parce que le théâtre est le lieu de jeux, de danses et de manifestations musicales donnés en l’honneur des dieux et de l’empereur que les élites, prolongeant le projet impérial, l’ont diffusé sur le territoire des cités où il répondait à leur volonté de rassembler la population sur d’anciens lieux de culte – ou d’en créer de nouveaux. Or, il apparaît comme l’édifice privilégié du couple puisque son petit axe est situé dans le prolongement d’une rue qui le relie directement au, Ces diverses formules – insertion dans un sanctuaire, alignement sur les axes du. Dans le même temps, on peut imaginer qu’il avait une fonction politique. Le théâtre grec, qui fascinait les Romains par ses intrigues et ses histoires, a contribué au changement du théâtre romain. Selon eux, ces édifices répondant à la fois à des « exigences liturgiques traditionnelles et récentes, celles du déroulement de spectacles étrangers à l’esprit gréco-romain et celles du culte impérial »75, deviennent essentiellement des lieux de prière voués à l’empereur et à sa famille. et 154 sq. Votre mot de passe doit comporter au moins 6 caractères, sans espace. 1 — Théâtres et amphithéâtres en Gaule à la fin du II, On note en revanche que certaines villes de Narbonnaise ne possèdent qu’un seul édifice : nous ne c, Il est évident qu’une carte comme celle-ci suscite le débat car elle apparaît comme un instantané de nos connaissances : elle attend donc compléments ou corrections. Christian Landes, Lattes, Imago, 1992, p. 103-112. Depuis, les théâtres d’Epiais-Rhus et de Dalheim ont révélé plusieurs rangs de sièges d’honneur avec dossier et nous savons qu’à Dalheim, une première rangée est mise en place dès la construction du théâtre dans la seconde moitié du Ier siècle57. 9En revanche, les fouilles menées récemment à Augusta Raurica, autre colonie fondée par Plancus, révèlent que dans les années 70-80 de notre ère, un théâtre en pierre est construit sur la retombée du plateau occupé par la colonie, face à la colline sacrée du Schönbühl13. W. Trillmich, « Un sacrarium del culto imperial en el teatro de Merida ». Son architecture est la suite de l’évolution des théâtres grecs antérieurs opérée en Italie du Sud. Etat: en ruines Type de construction. Fincker, Myriam, Tassaux, Francis, « Les grands sanctuaires “ruraux” d’Aquitaine et le culte impérial », Mélanges de l’Ecole Française de Rome, Antiquité, 104 (1992), p. 41-76. Le Bot-Helly, « Vienne du village gaulois à la capitale de cité (5e siècle av. Le Barrier, Christian, Ceyrat (Puy de Dôme), Puy de Montaudou. Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube. Par un vice du lieu, le théâtre est en propre un sanctuaire de Vénus… C’est pourquoi le grand Pompée […] craignit pour sa mémoire quelque blâme des censeurs. Le Bot-Helly, Anne, « Vienne du village gaulois à la capitale de cité (5e siècle av. Les théâtres qui ont pu être fouillés révèlent des dispositifs de type gallo-romain, avec en particulier la scène dans l’orchestra et les grandes entrées frontales face à la cavea. caveae) : Le terme cavea est utilisé par les chercheurs modernes pour désigner, dans le théâtre latin, l'ensemble des gradins ainsi que parfois leur substruction. Le Bot-Helly, « Vienne du village gaulois à la capitale de cité (5, Elles s’appliquent en priorité à la ville, mais elles peuvent aussi concerner les agglomérations de la cité, dans la mesure où celles-ci développent un tissu urbain. L’édifice s’insère dans une composition monumentale rigoureuse puisqu’au même moment, est élevé un grand temple de type romain qui occupe la majeure partie de l’ancien sanctuaire dont subsistent quelques constructions. Le théâtre antique et ses spectacles. NoFrag, l'actualité des simulateurs de meurtres. On en perçoit bien l’intérêt : il s’agit de privilégier une approche anthropologique qui s’attache aux pratiques antiques mises en parallèle avec les pratiques contemporaines. Ainsi à Bordeaux, à Limoges, à Metz ou à Senlis, l’amphithéâtre apparaît comme un signal monumental qui, placé à l’entrée ou à la sortie de la ville, en proclame la richesse et la romanité41. Construit à l'extrême fin du Ier siècle … 16Elles s’appliquent en priorité à la ville, mais elles peuvent aussi concerner les agglomérations de la cité, dans la mesure où celles-ci développent un tissu urbain. Vingt ans de recherches nouvelles, éd. Bénéficient des mêmes accès directs les occupants des premiers rangs de la cavea qui, au théâtre d’Argentomagus, utilisent un escalier de quelques marches pour franchir le mur qui sépare l’orchestra de la cavea et monter dans les premiers gradins51. Dufour, Gérard, « Le grand théâtre de Vendeuil-Caply (Oise). Schwarz, « Zur Chronologie und Typologie der drei Theaterbauten von, En revanche, les fouilles menées récemment à, Malgré son efficacité, ce dispositif ne paraît guère avoir été adopté dans une autre ville de Gaule. On observe qu’en arrière de la frons scaenae se déploie selon les mêmes orientations une esplanade entourée de trois portiques doubles dessinant un plan en pi, tandis que le quatrième côté, qui fait face au théâtre, est fermé par un simple mur d’enceinte. L’esprit dominé par la superstition, les Romains organisèrent, dit-on aussi, des jeux scéniques entre autres cérémonies destinées à apaiser le courroux divin. Il s’agit du sacellum installé au bas de la cavea. Dernières entrées 15 minutes avant la fermeture. J.-C. / 2e siècle apr. Elle n’a d’ailleurs pas chassé le mime à contenu mimétique, parodique et bouffon ni les diverses variantes de spectacle scénique qui s’épanouissent au long de la période impériale70. La série supérieure était couronnée d’un portique. Quant aux passages rayonnants, ils emmènent les spectateurs vers une première allée concentrique qui les répartit dans la cavea médiane. Kuhnen, Peter-Hans, « Trèves-Augusta Treverorum », in La marque de Rome. Mais, dans tous les cas, le théâtre est inséré dans un circuit religieux tracé lors des processions qui relient les différents secteurs de la ville et rassemblent la population. 39 D. Vermeersch, « L’agglomération antique de Beaumont-sur-Oise (Val d’Oise) », p. 118. 75 P. Aupert, M. Fincker, F. Tassaux, « Agglomérations secondaires de l’Aquitaine atlantique », p. 59-61. À Rome s’opposent deux tendances avec les défenseurs de la romanité et ceux de l’hellénisme. A Orange, théâtre et sanctuaire, adossés à la colline et construits côte à côte selon la même orientation, dominent de leur masse les insulae qui se déroulent à leurs pieds. William Van Andringa, Saint-Etienne, Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2000, p. 119-129. 76 L. Blondiau, La Ferme aux Mouches, relais routier de Pont-de-Metz (Somme). F. Dumasy, « Les édifices de spectacle dans le paysage urbain de la Gaule tardive ». 30 F. Dumasy, « Les édifices de spectacle en Gaule du Nord », p. 450-459. À quel moment les Romains se sont-ils mis à construire des théâtres ? Jean-Luc Collart, Jean-Olivier Guilhot, Roger Hanoune, Monique Dondin-Payre, catalogue d’exposition, Musée de Picardie, 2004, p. 63-72. 41 F. Dumasy, « Les édifices de spectacle », p. 301. 8Pendant longtemps, on a pensé que le théâtre, également augustéen, de Lyon illustrait une autre formule de composition sacrée : adossé à la colline de Fourvière et construit au pied du sanctuaire dit de Cybèle, il renvoyait à la position fréquente du théâtre dominé par un temple, l’une des formules les plus abouties du complexe architectural du theater-temple étudié par John Arthur Hanson9. La répartition des édifices de spectacle dans les cités de Gaule, Catalogue des 552 revues. J.-L. Brunaux, « Ribemont-sur-Ancre (Somme) », p. 133, On comprendrait mieux alors les choix faits par certains évergètes d’adopter dans ces ensembles suburbains les caractéristiques architecturales des édifices élevés dans les grands sanctuaires de la cité. Rossi, Frédéric (dir. 45 M. Gayraud, Narbonne antique des origines à la fin du IIIe siècle. Frézouls, Edmond, Les villes antiques de la France. Lui fait écho la stèle funéraire des scaenici Asiaticiani indiquant qu’à Vienne ce grand et riche personnage qu’est Valerius Asiaticus entretenait une troupe d’acteurs qu’il pouvait probablement louer à qui le lui demandait, selon une pratique bien attestée72. C’est le cas des théâtres de Feurs (Loire) ou de Bram (Aude)63 ou encore des édifices identifiés par le remploi de leurs gradins dans des fortifications tardives autour de Trèves. Incendié au IVe siècle, le théâtre perd sa fonction première. Le Barrier, Ceyrat (Puy de Dôme), Puy de Montaudou. 31 Comme au sanctuaire de la forêt d’Halatte, cf. Tous font partie d’un terrain ou d’un enclos sacré », Les recherches de Maria Letizia Caldelli ont bien mis en évidence l’instauration de ces concours qu, La première catégorie est bien illustrée par le sanctuaire de la Fontaine à Nîmes. Le Dithyrambe était chanté et dansé par un chœur de citoyens. 32Contrairement à ce que dit Monique Dondin-Payre, un tel dispositif n’a jamais été regardé comme une « innovation »54. C’est aussi le cas de quelques cités méridionales de l’Aquitaine, Agen, Cahors et Périgueux64. Il a fallu isoler les édifices dont nous ne connaissons l’existence que par une inscription – le phénomène ne concerne que des théâtres – et dont nous ne pouvons dire à quelle série ils appartiennent. On peut supposer que chaque année, dans les colonies de Gaule romaine, les magistrats remplissaient des obligations du même type. 77 F. Dumasy, Le théâtre d’Argentomagus (Saint-Marcel, Indre), p. 202-212. J. A partir des IIe et IIIe siècles, c’est Némésis qui est surtout invoquée. William Van Andringa, Saint-Etienne, Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2000, p. 133-156. La partie proprement sacrée y occupe souvent une vaste superficie : s’y dressent un ou plusieurs temples agrandis et embellis à diverses reprises. Dans d’autres cas, la chapelle n’a de communication qu’avec l’arène et ne se distingue guère des carceres. : Oui. Aupert, Pierre, Fincker, Myriam, Tassaux, Francis, « Agglomérations secondaires de l’Aquitaine atlantique », in Villes et campagnes en Gaule romaine, éd. 24 D. Vermeersch, M. Wabont, « Genainville », p. 272. 43On comprend mieux, dans ce contexte, le succès dont jouit le théâtre en Narbonnaise, puis dans les Trois Gaules. Par ailleurs, on remarque que certaines cités sont dépourvues de tout édifice de spectacle ; dans certains cas, ces absences sont dues aux insuffisances de la recherche : rappelons la découverte récente d’un théâtre à Javols, chef-lieu des Gabales. La carte de localisation de ces édifices dans le cadre des cités soulignera les différences entre Narbonnaise et Trois Gaules invitant à réfléchir aux modalités d’intégration des sanctuaires et des agglomérations dans le réseau religieux des grandes cités de Gaule centrale et septentrionale.

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